Ce site est très régulièrement mis à jour et enrichi pendant toute la durée de l’épidémie
Vous pouvez essayer d’obtenir une téléconsultation avec votre médecin (généraliste ou spécialiste). À l’issue de la consultation, le médecin faxe l’ordonnance à la pharmacie qui prépare le traitement à l’avance, afin que vous restiez peu de temps sur place. Sur certains sites de téléconsultations, le médecin envoie l’ordonnance en ligne que vous n’avez plus qu’à imprimer.
Si vous ne parvenez pas à joindre votre médecin, vous pourrez renouveler votre traitement avec votre dernière ordonnance, même si elle est arrivée à expiration.
Un arrêté paru au Journal officiel du 15 mars 2020 autorise les pharmaciens d’officine à étendre le renouvellement d’une ordonnance expirée dans le cadre d’un traitement chronique, afin de garantir la continuité de traitement dans la situation sanitaire actuelle.
Dans le cadre de la posologie initialement prévue, le pharmacien peut dispenser un nombre de boîtes par ligne d’ordonnance garantissant la poursuite du traitement jusqu’au 15 avril 2020.
Les médicaments dispensés sont pris en charge par les organismes d’assurance maladie, dans les mêmes conditions que précédemment.
– Pour la majorité des médicaments : la dispensation ne peut être assurée pour une période supérieure à 1 mois et jusqu’au 15 avril.
– Les médicaments contenant des substances à propriétés hypnotiques ou anxiolytiques sont concernés par cette disposition, à condition que ces médicaments aient été délivrés au patient depuis au moins trois mois consécutifs. La délivrance ne peut être assurée pour une période supérieure à 28 jours.
– Pour les traitements de substitution aux opiacés d’au moins trois mois à base de méthadone sous forme de gélules, de méthadone sous forme de sirop ou de buprénorphine comprimés, les pharmacies d’officine dont l’officine est mentionnée sur la prescription peuvent, après accord du prescripteur, dispenser, dans le cadre de la posologie et des modalités de fractionnement initialement définies par le prescripteur, un nombre de boîtes par ligne d’ordonnance garantissant la poursuite du traitement.
La délivrance peut être assurée pour une période ne pouvant excéder 28 jours, y compris pour la méthadone sous forme de sirop, et jusqu’au 15 avril 2020.
Pour éviter de sortir de chez vous, si c’est possible, demandez à un proche moins vulnérable d’aller chercher votre traitement, ou voyez avec votre pharmacie si elle a mis en place un service de livraison à domicile. Des mairies et des associations comme la Croix-Rouge française mettent également en place des services de livraison à domicile pour les personnes les plus vulnérables. Renseignez-vous sur le site Internet de votre mairie.
Date : 25/03/2020
Sources :
À ce jour (24 mars 2020), la Société Française de Rhumatologie recommande, en l’absence de signes d’infection COVID-19, de poursuivre votre traitement du rhumatisme inflammatoire chronique (méthotrexate ou autre traitement de fond conventionnel, biothérapie, inhibiteur de JAK, corticoïdes), car l’arrêt du traitement pourrait entrainer une rechute de la maladie qui vous fragiliserait face à l’infection du COVID-19.*
Changer de traitement nécessiterait d’interrompre votre traitement actuel pendant un certain temps et donc vous exposerait à une rechute de votre maladie. Par ailleurs, à ce jour, aucune étude scientifique n’a montré que le Plaquénil® (hydroxychloroquine) soit efficace en prévention du COVID-19. Les études menées actuellement avec ce traitement concernent son utilisation pour traiter la maladie.
Date : 25/03/2020
Source :
Vous pouvez demander à votre infirmière de venir chez vous pour faire votre injection à domicile, vous permettant ainsi de respecter strictement le confinement, et de vous apprendre à faire seule votre injection. En effet il est souhaitable de réduire au maximum les interactions physiques avec des personnels de santé, car leur risque d’être eux-mêmes contaminés est supérieur à celui de la population générale.
Par ailleurs, le méthotrexate existe également sous forme de comprimés (une prise unique par semaine), il est possible de demander à votre médecin de vous prescrire cette forme temporairement.
Date : 08/04/2020
L’abatacept (Orencia®), tout comme le tocilizumab (RoActemra®), existent également sous forme d’injections sous-cutanées, à faire à domicile. Vous pouvez prendre contact avec votre rhumatologue pour envisager la possibilité de changer de mode d’administration : passer de la forme intraveineuse (perfusion) à la forme sous-cutanée (injections).
Pour les patients traités par perfusions de rituximab (MabThera® et biosimilaires), il est peut-être possible de retarder leur perfusion, la période d’intercure pouvant être très longue. Parlez-en avec votre rhumatologue.
Dans tous les cas, nous vous conseillons de prendre contact avec le secrétariat de votre service de rhumatologie pour parler de vos inquiétudes, elles sont compréhensibles et seront donc comprises.
Date : 29/03/2020
Les immunosuppresseurs sont prescrits dans les rhumatismes inflammatoires chroniques pour calmer des réactions immunitaires et une inflammation excessive qui attaque les articulations, mais aussi parfois des organes comme les poumons.
De son côté, l’infection par le coronavirus peut entrainer une inflammation des membranes pulmonaires. Ces complications pulmonaires du Covid-19 sont associées à une violente réaction inflammatoire, qualifiée par les chercheurs eux-mêmes « d’orage cytokinique ».
En arrêtant son traitement immunosuppresseur alors qu’il ne présente pas de signes d’infection, le patient risque de déclencher une poussée inflammatoire liée à son rhumatisme inflammatoire, ce qui le rendrait plus vulnérable aux complications du Covid-19 en cas de contamination : l’inflammation liée au Covid-19 s’ajouterait à celle liée au rhumatisme inflammatoire, ce qui aggraverait d’autant plus son état de santé.
Par ailleurs, on ne traite pas l’inflammation liée aux rhumatismes inflammatoires chroniques de la même façon que l’inflammation liée à une infection au COVID-19 ; c’est pour cette raison qu’en cas d’apparition de symptômes évocateurs du Covid-19 (toux, fièvre, maux de tête, essoufflement, perte de l’odorat et du goût…), il faut absolument arrêter son traitement, sauf les corticoïdes et le Plaquénil® (hydroxychloroquine).
Date : 28/03/2020
Vis-à-vis du risque de Covid-19, la Société Française de Rhumatologie recommande de ne pas interrompre votre traitement.
Les patients traités par immunosuppresseurs sont considérées à risque de Covid-19 grave, aussi il faut appliquer de manière très stricte les mesures barrières et de distanciation sociale, reporter les soins non-urgents afin d’éviter les sorties et les salles d’attente, de manière à diminuer le plus possible les risques de contamination.
Si toutefois des symptômes d’infection (fièvre, toux, difficultés respiratoires, perte brutale de l’odorat…) apparaissent, il faut absolument arrêter votre traitement, SAUF les corticoïdes et le Plaquénil® (hydroxychloroquine) et contacter votre médecin traitant ou rhumatologue pour discuter avec lui de la possibilité ou non de poursuivre certains des traitements des rhumatismes inflammatoires dont l’utilisation est actuellement testée dans le traitement de Covid-19.
Date : 26/03/2020
Source : Société Française de Rhumatologie (SFR) : note d’information du 20 mars 2020
L’inflammation est un processus de défense immunitaire contre une intrusion “étrangère” dans l’organisme. Dans la polyarthrite rhumatoïde (PR), il y a une réaction immunitaire inappropriée puisqu’elle est auto-immune (dirigée contre soi-même) et excessive, avec une forte composante inflammatoire. Dans la PR, les corticoïdes et les anti-JAK ont pour effet de réduire cette inflammation excessive.
« Certains traitements utilisés dans les rhumatismes inflammatoires (hydroxychloroquine, inhibiteurs de JAK, corticoïdes) ont même été utilisés ou proposés pour leur effet anti-viral potentiel et pour traiter l’excès d’inflammation dans les formes sévères de pneumonie compliquant l’infection COVID-19 ».Société Française de Rhumatologie (SFR) : note d’information du 5 mars 2020
L’hydroxychloroquine (Plaquénil®) a des propriétés anti-virales en général, c’est pourquoi les chercheurs étudient son effet sur la multiplication du virus, qui est la première étape de l’infection.
Dans un deuxième temps, l’infection par le Covid-19 entraine une activation du système immunitaire, principalement par des mécanismes inflammatoires qui ont pour but d’éliminer l’intrus. Dans les cas les plus graves, cette inflammation est complètement disproportionnée et entraîne une détérioration des poumons qui peut aboutir à un syndrome de détresse respiratoire aigu, voire au décès. C’est au niveau de cette seconde étape que les scientifiques étudient l’effet de molécules qui ont des effets immunosuppresseurs en agissant sur l’inflammation, comme les corticoïdes et les inhibiteurs de JAK.
Date : 28/03/2020
À ce jour, l’hydroxychloroquine, la molécule du Plaquénil®, a montré in vitro une efficacité contre le SARS-CoV-2. Cette molécule a plusieurs avantages : son profil de tolérance connu car elle est utilisée depuis de nombreuses années contre le lupus et la polyarthrite rhumatoïde, sa disponibilité, sa facilité de production et son prix. C’est pourquoi plusieurs équipes, dont celle du Pr Raoult à Marseille, ont décidé de la tester contre le Covid-19. Les résultats obtenus sont encourageants mais ils doivent être considérés comme préliminaires, aussi faut-il être très prudent en attendant les premiers résultats d’autres protocoles, comme ceux de l’étude européenne Discovery qui devraient être communiqués mi-avril. Dans cette étude, l’hydroxychloroquine est étudiée, mais aussi des antiviraux prescrits contre Ebola et contre le VIH, qui ont également donné des premiers résultats encourageants contre le Covid-19.
Par décret du 26 mars 2020, l’hydroxychloroquine est désormais autorisée à titre exceptionnel pour les patients atteints du coronavirus qui sont hospitalisés. Elle n’est disponible dans les pharmacies de ville que pour ses indications habituelles, c’est-à-dire pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde ou du lupus.(Communiqué de l’ANSM du 26/03/2020)
Dans un communiqué du 30 mars, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) précise :
« en aucun cas ces médicaments ne doivent être utilisés ni en automédication, ni sur prescription d’un médecin de ville, ni en auto-prescription d’un médecin pour lui-même, pour le traitement du COVID-19. »
En effet, la prise de Plaquénil® comporte des risques, notamment cardiaques, qui, sans suivi médical approprié, peuvent conduire à une hospitalisation.
En conclusion, si vous êtes traité par Plaquénil® pour votre polyarthrite rhumatoïde ou votre lupus, poursuivez votre traitement, même en cas de signes d’infection.
Par contre, pour les patients qui n’ont pas ce traitement de fond, rien ne justifie à ce jour de le prendre.
Date : 31/03/2020
Les recommandations données à la population générale concernent la prise ponctuelle de corticoïdes, qui pourrait être tentante quand des symptômes à type de rhume apparaissent. Or, ces symptômes peuvent constituer la première manifestation du Covid-19. Il faut donc absolument éviter les corticoïdes qui pourraient faire flamber l’infection virale.
Les recommandations sont différentes pour les polyarthritiques qui prennent des corticoïdes au long cours car ils ont principalement pour but de calmer l’inflammation, ce qui est également une priorité dans le Covid-19. L’arrêt brutal des corticoïdes aurait pour effet une poussée inflammatoire de polyarthrite, voire une insuffisance corticosurrénalienne aigue qu’il faut absolument éviter.
Date : 31/03/2020
Expliquer aux enfants ce qu’est le coronavirus et la situation actuelle de confinement avec la fermeture des établissements scolaires représente une difficulté pour de nombreuses familles : comment expliquer sans angoisser son enfant ? Comment lui faire accepter et respecter les consignes mises en place ?
Lorsque l’enfant est malade, une difficulté supplémentaire s’ajoute car les craintes de l’enfant peuvent être majorées par le fait d’être atteint d’une pathologie chronique. Selon son âge, sa connaissance de sa propre pathologie et son autonomie dans la gestion de son traitement, les explications à donner seront différentes.
Dans un premier temps, il faut aider son enfant à comprendre le coronavirus et les mesures de protection : l’Education nationale a notamment mis en ligne une infographie explicative, que vous trouverez sur ce lien. On peut en trouver d’autres assez facilement sur Internet, adaptées en fonction des âges.
Concernant les recommandations de la SFR, il est important d’expliquer à votre enfant atteint d’une pathologie rhumatismale qu’elles ont été élaborées par des experts de sa pathologie, qui ont travaillé avec les infectiologues et des chercheurs du monde entier pour décider de ce qui était le mieux pour leurs patients.
Pour vous, en tant que parent, échanger avec d’autres parents d’enfant atteint de la même pathologie et bénéficier de leur expérience serait un réel soutien. Nous vous invitons à prendre contact avec l’association Kourir, en précisant l’âge de votre enfant : contact@kourir.org
Enfin, l’hôpital Robert Debré a mis à disposition des parents des fiches pratiques autour du coronavirus. Voici quelques exemples : Quelles sont les réactions normales de stress de l’enfant face au COVID-19 ? Conseils pour y faire face. Comment éviter de transmettre à vos enfants votre anxiété durant la période de confinement ? Comment gérer les comportements d’opposition et les crises de rage pendant le confinement ? Conseils pour les parents d’adolescents…
Ces fiches, élaborées par des psychiatres et des psychologues, peuvent aussi vous apporter des pistes dans le dialogue avec votre enfant.
Découvrez ces fiches en cliquant ici.
Date : 31/03/2020
Les recommandations habituelles de surveillance et de précautions liées à votre maladie et à votre traitement doivent être respectées, même en période de confinement.
Votre traitement par inhibiteur de JAK peut augmenter le risque infectieux, comme d’ailleurs de nombreux traitements de fond biologiques. Il est recommandé de les arrêter en cas d’infection sévère. Vous présentez des signes d’infection, votre traitement de fond doit donc être temporairement interrompu et ne pourra être réinstauré qu’après guérison complète de l’infection.
Nous vous invitons à contacter votre rhumatologue ou tout autre médecin s’il n’est pas joignable, pour une surveillance et en particulier si votre état de santé s’aggrave, en cas de fièvre persistante ou si l’infection persiste.
Concernant les soins dentaires, les recommandations des rhumatologues pour les personnes traitées par inhibiteurs de JAK (JAKi) sont les suivantes :
« – En cas de soins dentaires usuels non invasifs (caries, détartrage) ou la pose d’implants dentaires, on ne modifie par le traitement antirhumatismal et l’antibiothérapie prophylactique n’est pas indiquée.
– En cas de soins dentaires à risque infectieux (extraction, granulome apical, abcès …), il est alors recommandé d’arrêter les JAKi 7 jours avant les soins dentaires et de proposer une antibioprophylaxie. »
Date : 04/04/2020
Source :
Effectivement, le test du Covid-19 présente plus de 20 % de faux négatifs, pour deux raisons :
– le prélèvement doit être fait dans les deux narines, en allant très profondément dans le nasopharynx ; ce prélèvement n’est pas toujours bien fait car il peut être douloureux pour le patient ;
– le virus n’est pas présent dans le nasopharynx à tous les stades de l’infection, on peut le trouver à un moment donné dans les bronches et pas dans le nasopharynx.
C’est pourquoi, par prudence et selon les recommandations de la Société Française de Rhumatologie lorsque des symptômes d’infection (fièvre, toux, difficultés respiratoires, perte brutale de l’odorat …) apparaissent, il faut absolument arrêter votre traitement de fond, SAUF les corticoïdes et le Plaquénil® (hydroxychloroquine).
Date : 07/04/2020
Source :
Syndicat des biologistes : « En fonction des données dont nous disposons actuellement, il faut considérer que tout test de dépistage COVID-19 par RT-PCR avec écouvillonnage, impose d’avoir recours à un prélèvement nasopharyngé, même si ce type de prélèvement peut être désagréable, voire douloureux pour le patient. Il faut souligner également que la sensibilité de ces tests, même lorsqu’ils sont faits dans les règles, est comprise entre 65-70 %. Les prélèvements des expectorations profondes et sur lavage brocho-alvéolaires, obtiennent de bien meilleurs résultats. » – https://www.sdbio.eu/
Votre question concerne sans doute une vaccination éventuelle en cette période d’infection à Covid-19.
Le BCG, connu comme étant le vaccin contre la tuberculose, est également un vaccin qui immunise de manière non spécifique contre des germes responsables d’infections pulmonaires, d’où l’intérêt qu’il suscite actuellement auprès des chercheurs en raison des pneumonies sévères que le Covid-19 peut entraîner. Mais à ce jour, aucune étude n’a montré son effet protecteur dans ce contexte, les recherches sont en cours.
Pour répondre à votre question, le méthotrexate réduit modérément les défenses immunitaires mais suffisamment pour que la vaccination par le BCG, qui est un vaccin vivant atténué, soit strictement contre-indiquée.
C’est également le cas pour tous les immunosuppresseurs : les biothérapies, les inhibiteurs de JAK et la corticothérapie à dose immunosuppressive (supérieure à 10 mg/jour).
Pour affronter au mieux le virus, la priorité, au-delà des gestes barrière et de la distanciation sociale, est d’éviter d’être en poussée inflammatoire, et dans ce but de poursuivre votre traitement.
Date : 08/04/2020
Même si le virus SARS-CoV-2 semble avoir pour source initiale un animal, le passage du virus de l’être humain vers une autre espèce animale semble actuellement peu probable. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a publié un avis indiquant qu’il n’est pas utile de laver un animal qui sort en promenade.
Cependant, le virus peut vivre quelques heures sur le pelage d’un animal. Pour éviter toute contamination, l’Anses donne quelques recommandations :
Enfin, vous ne devez pas nettoyer votre animal avec un produit désinfectant. L’usage de produits inadaptés, voire agressifs pour l’animal (eau de javel…), peut être assimilé à une véritable maltraitance. Il peut nuire à votre animal comme à vous et votre entourage. Il convient d’utiliser un produit adapté à l’animal comme un shampooing vétérinaire.
Date : 09/04/2020
Source :
Certains compléments alimentaires contiennent des plantes possédant des propriétés anti-inflammatoires susceptibles d’agir comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
Dans le cadre de l’épidémie de Covid-19, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a réuni des experts sur cette question des compléments alimentaires composés de plantes avec des propriétés anti-inflammatoires. Ils ont évalué que ces plantes sont susceptibles de perturber les défenses naturelles de l’organisme utiles pour lutter contre les infections et en particulier contre le Covid-19.
Plusieurs plantes ont été identifiées comme présentant des effets contre-productifs dans la défense contre le coronavirus : la saule, la reine des prés, le bouleau, le peuplier, la verge d’or, les polygalas, l’harpagophytum, les échinacées, le curcuma, la griffe du chat (appelée aussi liane du Pérou), les plantes des genres Boswellia et Commiphora (connues pour leurs gommes-oléorésines appelées respectivement “encens” et “myrrhe”).
L’Anses recommande donc :
Date : 10/04/2020
Source :