Question :
« Du fait de mon métier, j’ai des périodes d’activité professionnelle très physiques, sur des périodes de 3 à 4 semaines. Dès que ces activités intenses sont terminées, je suis sûre de déclencher des poussées inflammatoires. Est-ce que les nerfs peuvent agir sur les poussées de la PR ? »
Réponse du rhumatologue :
Il est possible en effet qu’un stress puisse favoriser des poussées de PR. Les perturbations du sommeil et la fatigue qui y sont associées peuvent jouer également un rôle dans la perception de la douleur. Afin d’aider au bon contrôle de la maladie, il est souhaitable de respecter une durée de sommeil minimum, en gardant une alimentation équilibrée et une activité physique régulière. Bien évidemment, cela ne se substitue pas à la bonne prise du traitement de fond de la PR.
L’expérience de Marie :
Ma profession m’oblige à avoir une activité très intense durant 3 mois d’affilée avec pas mal de stress associé. Atteinte d’une polyarthrite rhumatoïde depuis de nombreuses années, ces périodes coïncidaient souvent avec une activité plus importante de ma maladie.
Sur les conseils de mon rhumatologue, j’ai alors essayé au maximum de me reposer en dehors de mes journées de travail en faisant, par exemple, prendre en charge la gestion du quotidien par mon conjoint (dans la mesure du possible). Souvent tentée de manger sur le pouce afin de pouvoir gagner en temps de travail et en efficacité, je me suis forcée à prendre une réelle pause déjeuner et dîner de 45 minutes chacune avec une alimentation équilibrée et riche en vitamines. La diététicienne de l’hôpital où je suis suivie m’a bien aidée en cela.
Je suis atteinte de PR depuis 15 ans et j’ai remarqué que lors de traumatismes affectifs , j’ai des poussées douloureuses et parfois très violentes.