Question :
« Ma tante atteinte d’une polyarthrite rhumatoïde depuis 2 ans ne fait plus du tout de sport depuis le diagnostic de sa maladie. Pourtant elle était très sportive (tennis, course à pied). Elle nous indique que le sport lui est totalement interdit. Est-ce vrai ? »
Réponse du rhumatologue :
Il est important de savoir que lorsque l’on a un rhumatisme inflammatoire chronique, pratiquer une activité physique adaptée est primordial. En effet, cela a un impact très positif sur l’état général.
Toutefois, votre tante n’a pas tout à fait tort lorsqu’elle vous soutient que le sport lui est interdit. Certaines activités sportives sont à pratiquer avec précaution car elles sont plus « traumatisantes » pour les articulations. (Par exemple : le jogging, les sports de balle sauf le golf, les sauts, le step, l’haltérophilie, l’équitation, le VTT).
L’expérience d’Anabel :
Lorsque sa polyarthrite a été diagnostiquée, ma sœur très sportive a vécu cette annonce comme une interdiction de faire du sport. Son rhumatologue, et l’équipe soignante qui l’accompagne, lui ont tout de suite indiqué qu’au contraire il était important que, malgré la douleur et la fatigue, elle continue à pratiquer une activité physique même modérée. Nous avons alors commencé à lui proposer très régulièrement des balades à pied ou à vélo, à son rythme. Les premières fois, elle était réticente mais finalement très heureuse que nous ayons insisté. Elle était moins fatiguée que d’habitude le lendemain de ces séances de marche ou de vélo. Elle a même fini par s’inscrire dans un cours de Pilates et envisage désormais de faire du yoga et pourquoi pas de la natation !
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